MESVOITURES

Quand Max Verstappen débarque sur la Nordschleife, même en mode incognito, ça fait du bruit. Le triple champion du monde de Formule 1 a récemment pris le volant d’une Ferrari 296 GT3 lors d’une session officielle de la Nürburgring Endurance Series… sous le pseudonyme inattendu de « Franz Hermann ». Mais entre discrétion ratée, chrono canon et petite polémique sur la légalité de sa voiture, cette sortie n’est pas passée inaperçue.

Franz Hermann, un pilote qui roulait (trop) bien

Verstappen voulait visiblement rouler tranquille. À la demande des organisateurs, il a utilisé le nom « Franz Hermann », un alias « bien allemand » comme il l’a lui-même expliqué avec le sourire. Mais le camouflage n’a pas tenu longtemps. Ses trajectoires chirurgicales, son casque perso, son numéro fétiche #33, et surtout… ses chronos affolants ont rapidement trahi son identité.
Et pour cause: il aurait battu officieusement le record GT3 de la Nordschleife, ce qui a fait jaser dans les paddocks.

Une Ferrari pas vraiment GT3? La polémique

Peu après son roulage, plusieurs pilotes et membres du milieu ont insinué que la Ferrari utilisée n’était pas dans sa configuration GT3 réglementaire. D’après certaines rumeurs, elle aurait roulé sans Balance of Performance (BoP), avec une cartographie moteur plus libre, voire des pneus différents. Un cocktail qui rendrait le chrono de Verstappen difficile à comparer aux vrais temps des GT3 homologuées.
Certains n’ont pas mâché leurs mots, comme ce pilote de la NLS resté anonyme:
« Ce n’est pas un vrai record GT3 si ta voiture est plus puissante que les autres. »

Verstappen répond: “Tout était conforme”

Mais Max Verstappen n’a pas laissé planer le doute. Il a fermement démenti toute entorse au règlement. Selon lui, la Ferrari 296 GT3 utilisée était bien une voiture GT3 conforme, dans ses spécifications officielles, sans préparation spéciale ni avantage technique:
« La voiture était 100 % GT3 comme les règles le demandent. Aucun réglage spécial, aucun boost. »
Autrement dit, pour Max, c’est uniquement son pilotage qui a fait la différence — et pas un quelconque “mode triche”.

Objectif 24 Heures du Nürburgring?

Cette session faisait partie d’un processus bien précis: l’obtention d’une licence spéciale Nordschleife, obligatoire pour courir dans des compétitions comme les mythiques 24 Heures du Nürburgring. Une course que Max n’a jamais caché vouloir faire un jour.
Ce test avec l’équipe Emil Frey Racing (spécialiste suisse du GT) n’était donc pas juste une récréation. C’est un premier pas vers un futur plus large que la Formule 1, peut-être en endurance.

Max Verstappen: toujours là où on ne l’attend pas

Qu’on l’aime ou pas, on ne peut pas reprocher à Verstappen de manquer de passion. Il veut tout essayer, tout piloter, toujours plus vite. Et même s’il a débarqué sous un faux nom, avec un casque aux couleurs bien réelles, il a une fois de plus prouvé que l’envie de repousser les limites, chez lui, ne s’arrête pas au dimanche de Grand Prix.
Et finalement, “Franz Hermann” n’a pas duré bien longtemps… mais il aura marqué la Nordschleife à sa façon.